mardi 16 décembre 2008

Va ben finir par neiger<;


Peu de monde dans le marais quand il neige.
Comme le froid pinçait, j'ai pris des photos comme base. Cela se sent un peu dans la mise en page. Mais baste, je crains trop le froid aux mains. La prochaine fois, je prend des moufles.

jeudi 4 décembre 2008

En boule!

 


Dans la même pile, ce croquis déja un peu abouti d'un vieux coq gricheux. Visiblement, quelque chose l'a froissè!
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dimanche 30 novembre 2008

Fait main.

 

Peu de temps pour produire, mais en rangeant un peu, je suis tombé sur un petit tas de croquis dont certains sont sympas. Ici, c'était la fin d'une période de plus d'un an pour traiter les mains avec un peu d'esprit et de légèreté. De plus, la modèle avait une façon remarquable de séparer les doigts. Je lui dois beaucoup à cette jeune femme.
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vendredi 14 novembre 2008

Chaos granitique.



Un p'tit croquis un peu vite fait au cours d'un pique-nique.
C'est juste la preuve que l'été,ça existe vraiement. Il y avait du soleil: les ombres en témoignent. C'était bien.

mercredi 12 novembre 2008

Variation répétitive


Dans un temps, j'ai travaillé sur des formes répétitives en prenant un élément de dessin et en le reportant, endroit envers, créant un champ. (cf un tableau nommé "Herblé" présenté plus haut en Mars 2008 sous le même titre déja.)
Voilà que les programmes informatiques me donnent l'occasion de reprendre l'idée en plus rapide et nombreux aperçus.
En voici un sur la base des mêmes poivrons, "vite fait sur le gaz"pour illustrer l'idée.

lundi 3 novembre 2008

Poivrons rouges.

Comme dit, voici les mêmes "en couleur".
Un krack informatique m'a fait perdre tous les documents enregistrés. Heureusement que c'est du dessin "pour de vrai". Mais cela me prive quand même de quelques variations qui m'avaient bien amusé.
Je les referais peut-être au retour, car je dois m'absenter encore pour une petite semaine.
Je vous laisse le chat: petit croquis pas aussi rapide que lui...

samedi 1 novembre 2008

Récolte

Les derniers poivrons d'avant les gelées font les dessins pour l'hivers.

jeudi 30 octobre 2008

Retour d'estive


Revenons à nos moutons.
Ca veut aussi dire retour au crayon, à l'étude.
A la bergerie....et la tête dans le guidon.

samedi 9 août 2008

Reflets

Dernière évolution en date avant une pause. Certaines parties commencent à parler.
C'est pas la mer, mais c'est de l'eau. A bientôt.
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mardi 5 août 2008

Illustration 2

Une autre illustration au même usage. Cliquez pour agrandir.
Le controleur decouvre le cadavre.

A l'affiche

Une fausse affiche. En fait une illustration de "roman". Le dessin est tiré d'une photo de Colette Willy déguisée. La "lumière de théatre" est un souvenir de Lautrec. Cliquez dessus pour agrandir.

lundi 14 juillet 2008

La grande mare.

Si vous ne voyez pas de l'eau, c'est normal. Les glaçis de reflets restent à poser, et les habitants de la mare n'ont pas encore investi l'espace qui leur est dévolu dans la bande la plus claire.
Les losanges du bas devraient accentuer le parti-pris non réaliste.
Technique: crayon de couleur sur huile.
La suite avant les prochaines pluies, j'espère.

dimanche 6 juillet 2008

Chaud et froid

Une toile qui mettait si mal à l'aise un "relaxothérapeute" fenshuiste (!) qu'il a fallu choisir entre elle et lui.
C'est pourtant bien grâce à elle que je me souviens de lui.

mercredi 2 juillet 2008

Pastel


Aujourd'hui ce pastel d'espagnoles qui doit beaucoup à la tradition .
...du chuchotement.

lundi 30 juin 2008

Confidences potagères.

Tirée de l'époque citrouille, cette toile lunaire dont je ne saurais dire grand chose sinon l'affection que je lui porte.

jeudi 26 juin 2008

L'usine à citrouille.

Quelques ennuis dans la peinture en cours et un "press-book" retrouvé justifient cette toile relativement ancienne.
Un marais inondé où flottent des citrouilles. Pantalon retroussé, chaussures dans la vase, je note.
Tiges et feuilles immergées sortiront au dessin sous forme mécanique.
Serre ou verrière d'usine, le fond japonise.

dimanche 22 juin 2008

Pochade

Cette petite dame à ombelle illustre les étiquettes du vin de sureau qui se soutire en ce moment.
Techniquement: tempera oeuf/sucre sur cellophane . Pinceau silicone.

mercredi 18 juin 2008

Le petit-déjeuner des Grands-parents. Version définitive.


Ils étaient restés en souffrance depuis que je savais comment les terminer.
Outre les rehauts blancs, les équilibrages de fonds et un approfondissement du travail de la table, j'ai repris le thème des carreaux de la nappe au cordeau de maçon.
Le chassis est épais: quarante-cinq millimêtres d'épaisseur.
Le motif à carreaux se poursuit donc sur les champs.
J'ai eu du plaisir avec eux : le détail (cliquez sur l'image) du faux reflet de la fourchette dans le fond de la bouteille m'enchante par exemple.

jeudi 5 juin 2008

Avant dernière étape

Encore ça! ben oui. Il est toujours pas fini. Comme prévu, pose des modelés, indicatifs non-descriptifs. Les mouvements sont en place.
Mais nous en sommes à l'avant dernière étape . Maintenant, rehausser, molto dolce, car au moindre apport, c'est l'ensemble qui réagit.
L'indétermination des formes qui appartiennent à plusieurs entités à la fois: c'est fait exprés! Rien que pour embéter! Vous avez dit taquin?
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dimanche 1 juin 2008

Sur l'air des lampions....


Reprise et je crois "fin" de cet ensemble qui est resté longtemps sous le coude.
Je l'avais pris pour une "histoire personelle". Ce n'est pas le cas.
Commencé il y a deux ans, il représente assez bien ce que je vois de l'état du monde aujourd'hui.
Deux ans, c' est mon temps d'intuition. Ce n'est pas beaucoup....A ma taille!
Ceci étant, je suis bien content de l'avoir fait comme il est.
Les horizons s'ouvrent.
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jeudi 29 mai 2008

Pré-maché.


Un fugace rayon de soleil entre deux averses; pas le temps du croquis, d'ou la photo d'une composition toute faite ou presque.
Ceci aussi est un bruit du monde. Pas le même que celui des politiques.
Pourtant, si cette image s'actualise, c'est bien une vision "politique" qui naitra. Pas seulement une élégie. Le hasard me parait plus souvent être le lien qui réunit les choses que l'image en creux de leur disparité. (et Toc!...)
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mercredi 28 mai 2008

La séance d'hier...


Hier, transformation assez radicale d'un "truc" noté l'automne dernier.
Les choses bloquent parfois, et je met "un coup de pied dans la fourmilière".
C'était le cas hier, en transformant ce figuier alangui de la fin de saison en nature morte de type classique, dont les éléments débordent d'une table échiquier. Opéra séria.
Le centre reste à éclairer demi-teinte et quelques glaçis viendrons aprés séchage.
Notons l'apparition spontanée d'un reflet "queue de paon" à l'envers d'une feuille du bas, qui, s'il n'a pas de valeur plastique représente un renseignement symbolique suffisant à sa conservation.
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lundi 26 mai 2008

l'homme qui "cheut"

Une Peinture vieille de quelques années, illustrant sans que je m'en rende compte sur le moment, une chute de plus dans une liste trop fournie.
Aujourd'hui, le ciel est bouché,... le marais humide est inhospitalier,... je ne toucherais pas à la couleur.
Hier à été une grosse journée de travail, sans résultat probant. En général, cela est bénéfique aprés maturation.

samedi 24 mai 2008

suite

Un peu de temps plus tard: jusque là, ça va.
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sdarbane


Il pleut. La meteo annonce un W.E. laborieux. Je vous fait donc entrer dans l'intimité de l'atelier et pose ici le travail en cours.
Interpellé par les dernières bardanes, j'ai trouvé des solutions en avançant dans la compréhension de certaines choses de ma vie. Comme d'autre part ma compagne suivait de prés le déroulement du travail et s'était attachée à sa gestation, au point de me ramener une toile vierge aux mêmes dimensions , j'avais noté une composition issue de la précédente, tenant compte des enseignements apportés .
Voilà où nous en sommes.
Les choses vont dans un sens que j'ai "vu" dans le courant de l'hivers.
Cela me demande une concentration considérable afin de savoir dire non à ce que je sais déja et laisser entrer l'essence que je ne comprendrais qu'aprés. Je n'y arriverais sans doute pas, mais j'essaye. Nous sommes au moment où tout est encore possible.
Techniquement, la base est un oxyde blanc grisé teinté au vert de chrome, les jaunes sont une pâte oeuf/pigment, posée à titre d'essai, suite aux conversations menées ici même . La prochaine fois, je huilerais cette détrempe . Les autres tons sont les débuts de la reprise à l'huile .

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mardi 20 mai 2008

La constellation du cygne.

Pas tout à fait teminé mais presque.
Un truc qui finalise des essais conduits pendant l'hivers.
Normalement, il devrait y avoir des suites, car j'y ai beaucoup appris.
Je remplacerais la photo quand il sera tout à fait terminé, mais j'avais trés envie de le poser ici.
Je m'aperçois qu'il à déja évolué depuis la photo par de petits ajouts d'ocre "spinel". Je change ça dés que possible, mais j'ai beaucoup à faire...

samedi 17 mai 2008

Vaticinations autour du pastel.

La première question qui conditionne déja les autres: pourquoi choisit-on le pastel? Travailler vite? Au sec? Recherche de la spontanéité? Goût pour la couleur pure? Amour du "poudré"? Autre?
Il en est, à mon sens, du pastel comme du tir à l'arc: c'est la position juste qui assure le voyage juste de la flèche.

Viser n'a pas de sens.

Un ensemble archer/arc/flèche/cible relaché vigilant:
la flèche ne fait le voyage qu'une fois.

Le pastel: une poudre sur un support. Pas de liant, pas de diluant, les pigments simplement posés. Ils restent mobiles, induisant éventuellement deux effets contrariants:
-les pigments peuvent être tenté de migrer vers un autre support qui se présente ou de bouger sur leur propre support
-ils vont se mélanger à un second apport, réagissant parfois entre eux (physiquement ou chimiquement) d'une manière non désirée.

Voir disparaitre ou s'atténuer un accent que l'on trouvait bienvenu est aussi frustrant que de voir grisailler les tons si purs qu'on se propose. La question se pose de trouver un moyen de fixer ces pigments volatiles.
Toute matière rapportée se traduit par une altération des qualités premières. Cela peut constituer la base de stratégies. (je me trompe en me relisant, et je lis "tragédie" en place de "stratégie"!)

Sans doute avez vous remarqué que tous les pastels ne se valent pas entre eux, fonction de leur fabrication: Les craies Conté, un peu dures demandent une pression plus importante que d'autres , s'engageant davantage dans le support. Les tons des Rembrant sont peut-être un peu plus rentrés que d'autres, et leur texture est aussi assez ferme. Les Senneliers sont si fins qu'il paraissent un peu gras. Les Smincke sont à mon goût parfaitement équilibrés. Les La tour sont une merveille de fraicheur et de vivacité. Rien n'empèche de commencer avec les uns, et de finir avec les autres. Commencer les bases au Conté sur le plat, poursuivre au Rembrandt en hachures, rehausser au La Tour. Pour ma part je pratiquais ainsi.
Chacun d'eux réagit différement au fixatif.
Les tons plus rentrés des Rembrandt s'accomodaient assez facilement de l'alourdissement d'une fixation intermédiaire (un léger lait de Caparol). Cette base acceuillait souplement les apports de pigment frais, et jouant le rôle des basses continues, favorisait l'émergeance des mélodies.
En place de Caparol, il eut peut-être été judicieux de projeter un voile de gomme arabique, interface entre les deux couches, réactivable par humidification même légère. Au Caparol, c'est du solide!

Il se peut aussi que le travail se fasse par juxtaposition de tons sur une seule couche. Le plus gros du problème devient alors d'éviter le grisaillement par mélange, aussi pernicieux sinon plus que l'affadissement dû à la fixation.
Les solutions pourraient être trouvées dans la préparation des fonds. (pour reprendre l'analogie avec l'archer, il peut aussi se faire que l'on mette la cible à l'endroit où la flèche. ) Si les pastels offrent des propriétés différentes, il en est de même pour les supports.
J'oublie volontairement les caractéristiques chimiques pour cause d'incompétence, encore que j'en fasse, comme chacun les frais. (A l'huile la constitution d'une palette courte et éprouvée est une bonne parade. Au pastel, la nécéssité d'une palette aussi large que possible me rend la notion floue.)

Le rendu d'un pastel sur velours n'aura rien à voir avec celui d'un pastel sur Ingres: Les poils du velours vont retenir l'entier du pigment et saturer assez rapidement. Le papier Ingres et sa structure cannelée ne se remplira que sur sollicitation énergique.
Un Papier lourd va "boire" le pigment, un bristol , ultra nerveux, n'en conservera qu'une trace:
J'ai une fois moulé du plâtre sur une vitre. Sec, le plâtre était aussi brillant qu'un miroir. Sur la surface sèche, seules les impulsions les plus vigoureuses laissaient une trace. Sitôt humide, le plâtre retenait tout. Ainsi se créait dans un même mouvement un double language, suivant les surfaces humidifiées ou non.
Cette expérience me fait penser à ce que l'on m'a dit de la façon dont, en dorure, l'or se fixait sur l'assiette. Quand l'argile encollée de l'assiette, m'expliquait-on, reçoit de l'eau, elle l'aspire à la seconde, aspirant en même temps la feuille posée dessus. Aprés quoi la colle stabilise. Je me demande si une enduction d'assiette encollée légerement aurait le même effet sur le pigment lors d'une humidification. L'encollage est dans l'assiette, sous le pigment, et l'eau est le plus neutre imaginable. Qu'en serait-il de la pulvérulence? je ne sais, mais on peut toujours essayer. Plus simplement, qu'en serait il d'un papier sur lequel on projetterait un film de gomme arabique dont on réactiverait l'adhérence par un passage à la vapeur? J'ai lu quelque part que le spectacle de Degas "encensant" ses pastels avec une bouilloire avait marqué les esprits. Autre piste par analogie que je n'ai pas encore expérimenté: En dorure toujours, il est possible de poser de la feuille à l'aide de mictions. Certaines sont "a l'huile" et arrivent à maturité en 12 ou 3 heure ("amoureuse" dit-on car elle s'attache et se détache du doigt sans laisser de trace avec un bruit sec,... qui n'appelle pas de commentaire.), d'autres sont à l'eau: des mictions à dorer acryliques bien plus souples d'emploi que leurs cousines, dont le plus grand défaut pourrait être, pour nous, une qualité. Deux inconvénients en effet à ces produits: ils ne permettent pas le brunissage (mais de cela, on se moque), la feuille est délitable en atmosphère humide( ce qui signifie une sensibilité et une reversibilité des propriétés.). Par contre, "amoureuse" en deux/trois heures, elle conserve ses qualités plusieurs jours, avant de sécher complètement . Diluable à l'eau, serait-elle capable de retenir sans le tacher le pigment déposé? Ne conserverait-elle pas "trop" le pigment devenu indéplaçable? Pour moi, une couche stable est déja pain bénit, puisqu'aussi bien, il n'y a pas de repentir possible. Dés que cela s'y prète, je tente l'expérience.
Il existe, ais-je lu, une version gomme laque. Un jour que je travaillais sur la terrasse avec des bases gomme-laques diluées dans de l'alcool à 95, je me suis soudain "senti pas bien". J'ai voulu faire quelques pas pour dissiper le malaise: la route n'était pas assez large pour moi. J'étais saôul comme une grive. Vaporiser de l'alcool directement assimilable, trés peu pour moi.(outre les risques d'incendie en atmosphère confimée)

La conservation définitive implique la mise sous vitre. Ne pas toucher à la vitre (contact fatal) implique de son coté une séparation entre les deux surfaces. Une simple ficelle collée en rive peut tenir lieu de passe-partout, mais il est impératif que le papier reste plan. Soit il est collé, et cela nous amène à des encollage préparatoires, soit il est posé et requiert une athmosphère insensible à l'humidité de l'air, donc pris entre deux surfaces aussi étanches que possible réunies entre elles par quelque ruban adhésif. (Stockage relativement lourd). La cellophane intermédiaire est à proscrire qui attire à elle le pigment. Le papier de soie à la rigueur. Le mieux serait peut-être de se servir des propriétés physiques d'un papier un peu glacé, genre papier sulfurisé, qui "refuse" à l'instar de mon platre hyper-nerveux de tout à l'heure, si tant est que le traitement de ce papier n'altère pas les tons, ce dont j'ignore tout.

La nature du support n'est pas plus innocente que la pose du pastel. Il s'agit d'un ensemble dont la variation de chacun des constituants entraine la variation des autres.

J'ai sans doute oublié bien des choses, mais je compte sur vous pour y revenir.
Comme vous l'avez compris, je part dans les essais.

Le récit de vos bonheurs et éventuelles déconvenues nous enrichirait tous.
Le chapitre est ouvert, il n'est pas refermé de sitôt.

jeudi 15 mai 2008

La belle surprise.

L'autre soir, une idée de message :
Autant le lapis-lazuli me fait réver, autant l'outremer m'indiffère.
Partant de cette constatation, j'avais idée d'aller plus avant, et de chercher les comment et les pourquoi.
Me voilà donc parti dans la recherche des procédés de fabrication, d'utilisation etc...
Et là, divine surprise: LE site dont on rève,... le monde selon la peinture.
J'y ai retrouvé (en bien fait) tout ( et plus encore) de ce que je voulais développer dans les rubriques.
Mieux encore: un esprit!
En un mot, vous l'avez compris, je suis conquis (et sidéré au sens propre.).
Nous y reviendrons.
Vous avez l'adresse de DOTAPEA en utilitaires.

mardi 13 mai 2008

Exit....

Nul ne verra ceci. Ce morceau d'une haie venteuse a disparu sous une couche de peinture ce matin. C'était nécéssaire . Le grand bazar avec lequel je bataille l'exigeait. Pourtant j'aimais bien ce morceau de verdure, assez complètement relaché. Une fois de plus, ce n'est pas moi qui commande. J'espère simplement qu'il aura raison.
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lundi 12 mai 2008

fin de journée.


Fin de journée et fond de palette avant de nettoyer les pinceaux.
Plus trop d'idées et un tout petit format sous la main sur lequel j'avais fait quelques essais de dessous . Au bout du compte, ça fait ça. Je vous le livre avant d'aller continuer la peinture de la façade en me piquant aux rosiers véritables.
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samedi 10 mai 2008

La Détrempe

Un peu bousculé ces jours-ci, je ne peux faire mieux que "parler cuisine".
Avez-vous essayé la détrempe? J'ai pratiqué pour la première fois dans un atelier de restauration de meubles peints anciens. Le meuble ayant reçu sa base de peinture à la colle de peau, il était parfois intéressant d'intervenir avec quelques transparences. (marbres d'église par exemple).C'est le domaine de la détrempe.

Une première recette simplissime: Un oeuf, de l'eau.
Casser l'oeuf, déposer le jaune dans un récipient, remplir la demi-coquille d'eau et ajouter au jaune d'oeuf. Une seconde demi-coquille plus tard, mélanger .
Ajouter à du pigment délayé/broyé pour obtenir une pâte : c'est prét.
Il arrive que le pigment se refuse à l'eau. Ajouter une goutte de produit vaisselle: le plus rétif se rend .

Avantage de cette formule simplex: elle pardonne beaucoup et ne crée pas d'auréole sur un support papier. (Les autre détrempes non plus,.... si elles sont bien faites.)
La couleur de l'oeuf influe sur le résultat: Un oeuf de campagne, bien orangé, ne sera pas équivalent à un oeuf "d'usine" au jaune blanc. Choisir donc son oeuf en fonction du besoin. Pour l'emploi des bleus, s'ils verdissent de trop ( Une amie avait parfumé ses crèpes avec du curacao bleu!aprés cuisson et taches brunes, c'est inoubliable.) utilisez une détrempe au blanc d'oeuf: alun/eau à 1/10+blanc d'oeuf au quart du volume+ formol ou autre pour durcir la couche qui, sinon reste diluable. (Nota: le milieu devient acide)


Sous le pinceau, les tons montent, les dessous gagnent une transparence. Au séchage, ces caractéristiques vont s'attènuer et le résultat sera à mi-chemin entre les deux états.


Entre autre substances, le jaune d'oeuf contient (un tout petit peu ) de l'huile.
Il est possible d'en rajouter et faire une tempéra à l'huile, augmentant encore une stabilité deja remarquable:
Un oeuf
Une demi-coquille-et-demi(!)(la mesure à la demi-coquille me succule!) d'huile d'oeuillette
Une demi-coquille d'eau
Une demi-coquille de gomme arabique à un pour un.
Mélanger puis ajouter le jaune.

D'autre recettes spécifiques vont utiliser glycérine et huile polymérisée, ou encore huile, savon léger et vinaigne, en un mot, ça dépend du contenu de votre réfrig
érateur. (Il existe même une recette incluant une solution de gomme de cerisier en équivalence sans doute à la gomme arabique)

D'une façon générale, vous gagnerez une légèreté de ton qui se conservera aussi loin que vos yeux verront.

Nettoyage impératif à la conservation des pinceaux.

jeudi 8 mai 2008

Nouvelle rubrique

Un rêve évoqué par une commentatrice me donne l'idée de metre en ligne les notes photo que je prend afin de m'y référer aprés la mise en composition du travail de terrain. Je n'ai pas encore regardé si je puis caser tout celà dans une sous-rubrique. Je verrais plus tard.
L'idée est juste de fournir ma petite contribution à la foule de documents circulants, utilisables par chacun.

samedi 3 mai 2008

Bardanne à la Printannière....



C'est bien la version complète des extraits précédents.
Je ne pourrais rien indiquer sur les tenants et aboutissants de ce travail.
Un jour ou je cherchais la suite, je m'étais installé dans mon bain, la toile à mes pieds. J'ai compris ce que j'étais en train de faire,... et qu'il suffisait de le faire.

dimanche 27 avril 2008

Un Obet Pictural Non Identifié.

Cherchant une photo pour meubler ce temps pendant lequel les travaux sèchent, j'en trouve une autre. Bien que ce portrait reproduction pastiche ait été fait à deux, je le pose quand même. Il a été réalisé avec une personne bien plus imaginative quelle ne le croyait, est c'est notre synergie qui l'a fait naitre.
Le prétexte, c'était une demande d'un portrait de Pierre Loti.
Ce travail à été réalisé en....peaux de poissons: saumon pour les coussins, Queue du saumon pour l'arcade, peau d'anguille pour les marbres et je ne sais plus où, de la rascasse.
A la suite de ce travail jubilatoire, nous avons poursuivi, elle avec une bannière saumon/peinture/perles, et moi par un portrait de ma chère et tendre en chapeau à voilette dont de petits carrés d'écailles faisait exister l'impalpable.

mercredi 23 avril 2008

Extrait de bardanes.



Trois détails d'un truc sur lequel je travaille. Pas loin d'être fini, mais il manque les glacis, et j'atend un peu pour "me laver les yeux."
Et puis c'est la fête: la lumière est revenue aprés tous ces jours assombris. Profitons!

lundi 21 avril 2008

Robe nombril.

La maison où j'habite à les pieds dans l'eau. Un petit port au bout de la ruelle. Les gens de la rue viennent souvent voir si "l'eau monte" ou bien si elle descend. Regardeurs regardés: sous les lentilles d'eau, seul l'oeil de la grenouille révèle sa présence. A ce moment là, elle est le nombril du monde.

Peinture alimentaire

Le titre est bien sûr à titre de boutade car personne n'en à voulu. Pourtant je l'aime bien ce poulet de supermarché, blafard des éclairages hygiénistes.
J'ai racheté la fin d'un stock de crayons de boucher, avec lesquels on peut écrire sur le gras. Les tons violets sont spécifiques.

samedi 19 avril 2008

La robe couleur de la pluie.

Une expo peu ou mal préparée. J'avais cessé de fumer. Je me sentais mal dans ma "peau d'ane".Alors j'ai fait cette "Robe couleur de la pluie.

vendredi 14 mars 2008

L'automne dernier


Pique-nique sous les figuiers avec notre voisin. Dessins sur les napperons. Idée d'en faire des sets. Pas de chance: les napperons ne passent pas dans la machine. Reste le dessin. Une peinture est en cours.


Not'voisin.

Autre napperon. C'est drôle: la photo du dessin serait vite un marbre . (Cliquez dessus pour agrandir)
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