Quelques ennuis dans la peinture en cours et un "press-book" retrouvé justifient cette toile relativement ancienne.Un marais inondé où flottent des citrouilles. Pantalon retroussé, chaussures dans la vase, je note.
Tiges et feuilles immergées sortiront au dessin sous forme mécanique.
Serre ou verrière d'usine, le fond japonise.
4 commentaires:
Ce tableau semble tout droit sorti d'un rêve! Pour un peu j'entendrais le bruit qu'il fait, un joli bruit de votre monde... Existe t'il une galerie où vous exposez?
Bonsoir, n'est-ce pas que c'est amusant! et cela s'est fait sans efforts. Que du plaisir.
Cerise sur le gâteau, ce travail m'a valu un second prix de peinture dans une biennale à Marenne.
En ce qui concerne une galerie, je dois vous avouer que je suis la quintessence de l'incapable commercial.
Je me débrouilles seul.
Le chapitre "vie pratique" est, de loin, le plus mal écrit de l'histoire.
Moi je pourrais vendre n'importe quoi, vraiment, sauf ce que je peins...celà me paralyse tout ce côté mercantile autour de mes créations. Je rêverais de voir ma fille s'occuper de ça, elle qui apprends toutes les ficelles de la communication et de la négociation. Car c'est un autre métier n'est-ce pas.
Bonjour,
C'est avec le plus grand sérieux que je vous félicite d'éprouver des difficultés à la commercialisation de vos travaux.
Il m'a semblé observer que "mener carrière" stérilise souvent le propos.
J'adhère complètement à cette notion que la commercialisation est un autre métier, au point que les relations entre producteur et marchand sont d'une nature trés particulière, entre respect de cet espace que le peintre vit sans le connaitre, et connivence dans la réalisation. (tout comme celles existant entre peintre et modèle: tous les modèles avec lesquelles j'ai travaillé ont une place particulière dans mon petit intérieur) Quand elles sont de bonne qualité, c'est le bonheur.
C'est en toute lucidité que je vous souhaite de voir cela s'établir avec votre fille.
Parler de cela avec vous va me faire rêver la journée...
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