lundi 21 avril 2008

Peinture alimentaire

Le titre est bien sûr à titre de boutade car personne n'en à voulu. Pourtant je l'aime bien ce poulet de supermarché, blafard des éclairages hygiénistes.
J'ai racheté la fin d'un stock de crayons de boucher, avec lesquels on peut écrire sur le gras. Les tons violets sont spécifiques.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Sans doute que personne n'en a voulu parce-qu'aujourd'hui ils ne veulent que du "glamour", les artistes sont obligés d'offrir du rêve et ce poulet à priori ne fait pas rêver. A priori seulement. Je le trouve fascinant ce poulet, et les tons de bleu-violet font parfaitement ressortir le côté morbide de l'affaire...

jean Ducros a dit…

Je note avec plaisir que vous semblez vous être remise de vos émotions. J'en suis ravi.
A propos de ce poulet, il est n'est-ce pas un peu "cru", et comme vous le dites, il est difficile de l'arranger à sa sauce.
Allez savoir pourquoi me vient à la tête cet adage tellement entendu : "qui expose s'expose".
Le prochain coup, je peint un oeuf....