L'automne dernier

Pique-nique sous les figuiers avec notre voisin. Dessins sur les napperons. Idée d'en faire des sets. Pas de chance: les napperons ne passent pas dans la machine. Reste le dessin. Une peinture est en cours.

Not'voisin.

Autre napperon. C'est drôle: la photo du dessin serait vite un marbre . (Cliquez dessus pour agrandir)

Hivers.

L'hivers. Coin de feu dans la cuisine.

Comme l'ail, les petits bouquet ont séché dans leurs vases improvisés devant les vinaigriers et autres macérations.

Illustrations 2

Une autre illustration que j'aime bien car elle est recomposée à partir de ces séries de carte-postales dix-neuvième du genre "portraits de caractères" ou encore "la vie dans le marais" avec le regard du naturaliste.

L'impasse des Roses vu du bateau. L'hivers est passé: il n'y a plus de bois

Illustrations.

Deux illustrations destinées à un livre portant sur l'histoire locale de Damvix. Celle-çi est tirée d'une photo de famille de ma voisine. Sa mère est au milieu, derrière la machine à coudre. Quant elle allait faire de la couture à domicile, la machine suivait... dans le bateau!

La petite chèvre de Monsieur Seguin n'est plus allé dans la montagne aprés que celle-çi ait été cadastrée et bornée. Le loup non plus.

Maïs.

J'aime les champs de maïs. Surtout quand ils sont secs et qu'il y a du vent. Ce jour là, un mien neuveu lançait en l'air des panouilles en criant "poule"! C'était pas bien, mais que j'ai ris!

Histoire.

Bien sûr qu'il ne s'agit que d'histoire locale. Le dindon vivait à deux pas de chez moi, et il tournait en rond derrière son grillage comme ces jouets dont j'ai oublié le nom qui ont précédé le cinéma: on faisait tourner un cylindre et par les fentes aménagées on voyait un mouvement. La chemise devait être celle d'une ménagère qui de même tournait dans sa maison. Pour ses bons soins, on lui offrait de ces bijoux exposés dans une vitrine du donjon de Niort. Un par an. Jusqu'au jour ou il y a un accroc dans le contrat. D'ou le titre: "l'accroc".

Animalerie.

Un p'tit croquis félin pour se mettre en bouche...

Encore un tableau de concours. (Ca s'est bien passé, merçi.) J'ai mis des écrevisses dans un aquarium pour un jour les peindre. C'est magnifiquement graphique. Pour le caractère: infect.

"Moustique" . Un chien qui empéchait sa "maitresse" de dessiner. En le "croquant", nous avons pris des vacances.

La tête ronde de Lipsy, les boules d'hortensia, le cornet des vases: une glace à trois boules.

Tenue de nuit.

J'ai trouvé un lot de chemises de nuit. Taille moyenne. Peut-être le linge d'un pensionnat. Emouvant parce que usé aux endroits ou le corps transpire. J'ai amidonné,repassé, mis en plis et marouflé ces chemises, utilisant le pli comme base de composition. Sur les ailes commence l'hypnagogie.

Peinture répétitive.

Un de mes amis m'a fait connaitre la musique de Philip Glass.
J'ai travaillé sous cette influence.
Cela m'a été bénéfique: c'est avec cette toile que j'ai gagné le concours des "Mouettes " à La Rochelle.

Dans le même esprit, du blé en herbe sur la route de St Sigismond.

Donnez nous notre marais quotidien...

Pour venir chez moi, c'est au fond à droite.

Chaque année je peins des bardanes. Elles se développent avec tant de force que je peux bien leur en voler un petit peu.

Je ne sais pas si cette petite grenouille était fascinée, tremblante de peur ou simplement coquette, mais le fait est qu'elle n'a pas bougé d'un iota pendant le travail

Natures mortes.

Le titre ne saurait mieux s'appliquer. Ce qui m'a amusé, c'est de peindre les pierres comme un faux bas relief, et de poser des ombres comme une peinture. D'ou l'étrangeté.
La bordure est un faux Campan vert-vert des pyrénées. On trouve le même en griotte:splendide!

La composition était posée sous un marronier. Alors j'ai ajouté un reflet de ses fleurs.

Jouets.

Deux poupées: l'une en chiffon, l'autre en porcelaine. Le chiffon, c'est moins fragile....

Consigne d'atelier: chacun amène un jouet de son enfance. Je suis toujours ami avec les camions, et les ours en peluche se sont mariés.

Eau

Il y a bien longtemps, le hasard m'a fait rencontrer un "voyant". Curieux bonhomme. "Vous êtes opaque" me dit-il "je ne vois rien...si... de l'eau."
J'habites maintenant le marais, une maison les pieds dans l'eau. Je n'en bougerais plus.

Méditerranée. Les pieds dans vingt centimètres d'eau, je prends des notes pour ce tableau. Les gens me regardent. Les mères éloignent les enfants...je me régales. Pour la petite histoire, ce tableau sur bois a été emporté par la mer lors de la tempête de 99. Il est revenu avec la marée. Intact.

Toros

J'ai vu ma première corrida sur les genoux de mon père. J'avais trois ou quatre ans et ne cessait parait-il de me tourner et retourner pour voir ou ne pas voir. En dépit de ce début inconfortable, il a poursuivi mon "éducation" avec constance. Outre la corrida, c'est tout le "mundillo", la "planète toro" qu'il m'a fait découvrir. Il décodait le monde en termes taurins, et je soutiens la pertinence du propos.

Avant une retraite non désirée, j'exerçais en tant qu'art-thérapeute pour l'hopital de La Rochelle. Dans certains ateliers, je partageais le temps de peinture pour essayer de débloquer les inhibitions liées au regard de "l'autre" en me mouillant comme chacun. D'ou l'exemple de ce travail que je me garderais bien de commenter intitulé "Le grand Lustucru".

Il arrivait que nous nous dessinions les uns les autres. Riches moments!...

Compositions

Atelier collectif. Une fois par mois, modèle vivant, le reste du temps: compositions. Thémes de saison ou parfois de circonstances. Ici, un des participants rentrait de La Réunion, ce bouquet sous le bras. Il est venu les mettre dans l'eau à l'atelier. Sympa. Je reconnais que les rectangles rouges évoquent autant des tickets de métro que des billets d'avion.

Gloire des marchés, honneur au potiron.

Essais et fourvoiements

Je pose là ces trois tentatives, histoire de dire que c'est la peinture qui se fait et non pas moi qui fait la peinture. Souvent, je ne comprend qu'aprés ....et me repent d'avoir essayé de "rattraper le coup".