dimanche 27 avril 2008

Un Obet Pictural Non Identifié.

Cherchant une photo pour meubler ce temps pendant lequel les travaux sèchent, j'en trouve une autre. Bien que ce portrait reproduction pastiche ait été fait à deux, je le pose quand même. Il a été réalisé avec une personne bien plus imaginative quelle ne le croyait, est c'est notre synergie qui l'a fait naitre.
Le prétexte, c'était une demande d'un portrait de Pierre Loti.
Ce travail à été réalisé en....peaux de poissons: saumon pour les coussins, Queue du saumon pour l'arcade, peau d'anguille pour les marbres et je ne sais plus où, de la rascasse.
A la suite de ce travail jubilatoire, nous avons poursuivi, elle avec une bannière saumon/peinture/perles, et moi par un portrait de ma chère et tendre en chapeau à voilette dont de petits carrés d'écailles faisait exister l'impalpable.

5 commentaires:

ponchoponch a dit…

Pas mal et en effet très imaginatif. Mon premier réflexe à la lecture du texte: "mmm, et pour l'odeur?", bien qu'après tout ça rajoute une dimnsion au tableau, je ne dis pas!
J'ai rarement vu des portraits en pied de toi comme ça, je lui trouve un côté ottoman un peu non?

ponchoponch a dit…

A y regarder de plus près -en cliquant sur l'image- on voit très bien la texture des écailles ça fait un effet terrible! Ca brille au Soleil?

Anonyme a dit…

Quelle façon originale de traiter l'orient de Pierre Loti. Loti c'est Istanbul; Istanbul c'est le merveilleux Bosphore avec ses eaux noires regorgeant de poissons aux belles écailles...C'est tout ce qui entoure Loti qui est intéressant dans ce tableau, plus que la représentation de Loti lui-même!

jean Ducros a dit…

Le frère de la personne avec laquelle j'ai fait cela était traiteur, et ceci explique cela: il la fournissait en peaux.
L'odeur! difficiles à tanner, il nous a fallu gratter l'intérieur des peauxjusqu'a ce que il n'y ait plus que les écailles à peine soutenues. La fixation était simple: colle de peau...de poisson. L'odeur résiduelle a disparu grace à du vernis polyuréthane.
Il s'agissait d'une "copie" d'une photo de Pierre Loti dans sa maison de Rochefort, lui-même étant costumé. De la visite de l'endroit, je me souviens seulement des parties arabisantes et d'une salle à manger néo-gothique, dont certains éléments de décoration étaient à peu de choses prés les mêmes que ceux fabriqués par ton trisaïeul: gargouilles, méphisto, etc...

jean Ducros a dit…

Désolé Cat, l'ordre s'est embrouillé.
Je ne sais pas remettre les choses à leur place.
Il ne vous a pas bien sûr échappé qu'il s'agit d'une pochade. Mais je l'ai posé là quand même parce que j'ai retrouvé cette photo par le plus grand hasard, qu'elle résume tout un moment de créations collectives qui à été un temps fort de ma vie et si jamais l'une ou l'autre des personnes avec qui nous avons travaillé ensemble passait par là, qu'elle y voit un hommage.
Ceci étant, cette aventure a commencé par une idée qui m'était venu de gainer du mobilier en peau d'anguille. Les transparences jaune/vert, la ligne noire du milieu, la facilité de pose me semblait propre à la tabletterie: Une écaille maraichine.
A ce propos, une "mémoire" d'un village proche, me racontait qu'autrefois la peau d'anguille était utilisée pour, par exemple, former l'attache de la partie mobile des fléaux à battre le grain. Un autre emploi peu banal: la peau de la queue forme comme un doigt de gant aprés le pelage. On y rangeait les pièces de monnaie des économies, en suivant le diamètre des pièces et de la peau. La bourse pouvait être cachée aisément dans un trou aménagé à l'intérieur d'un pied de meuble par exemple. L'or était protégé.
Saperlotte, quel bavard je suis ce matin!