samedi 24 mai 2008

sdarbane


Il pleut. La meteo annonce un W.E. laborieux. Je vous fait donc entrer dans l'intimité de l'atelier et pose ici le travail en cours.
Interpellé par les dernières bardanes, j'ai trouvé des solutions en avançant dans la compréhension de certaines choses de ma vie. Comme d'autre part ma compagne suivait de prés le déroulement du travail et s'était attachée à sa gestation, au point de me ramener une toile vierge aux mêmes dimensions , j'avais noté une composition issue de la précédente, tenant compte des enseignements apportés .
Voilà où nous en sommes.
Les choses vont dans un sens que j'ai "vu" dans le courant de l'hivers.
Cela me demande une concentration considérable afin de savoir dire non à ce que je sais déja et laisser entrer l'essence que je ne comprendrais qu'aprés. Je n'y arriverais sans doute pas, mais j'essaye. Nous sommes au moment où tout est encore possible.
Techniquement, la base est un oxyde blanc grisé teinté au vert de chrome, les jaunes sont une pâte oeuf/pigment, posée à titre d'essai, suite aux conversations menées ici même . La prochaine fois, je huilerais cette détrempe . Les autres tons sont les débuts de la reprise à l'huile .

Posted by Picasa

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Si je comprends bien vous êtes en plein combat. Un combat toutefois soutenu par votre compagne. Merci de nous faire partager ce cheminement. C'est très enrichissant pour nous autres, peintres amateurs.
En y regardant de plus près et en grand, je trouve que les lignes noires soulignent à merveille les tons de jaune, ainsi que la petite tâche bleue que j'ai remarquée en premier. Ce travail est une belle promesse. J'attends la suite avec impatience...

jean Ducros a dit…

Merci sincère pour le soutien. Il y a besoin.
Le pire qui puisse arriver, c'est que je me casse la figure. C'est arrivé si souvent.
En tout cas je n'aurais pas honte de m'être un peu battu.
Me vient un haïku resté en mémoire :
Le lutteur raconte à sa femme
le combat qu'il n'aurait pas dû perdre.