lundi 21 avril 2008

Robe nombril.

La maison où j'habite à les pieds dans l'eau. Un petit port au bout de la ruelle. Les gens de la rue viennent souvent voir si "l'eau monte" ou bien si elle descend. Regardeurs regardés: sous les lentilles d'eau, seul l'oeil de la grenouille révèle sa présence. A ce moment là, elle est le nombril du monde.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Voilà une robe qui m'irait bien...vu mon égo parfois, que dis-je, souvent, surdimmensionné...
Le commentaire de votre oeuvre est infiniment beau et poétique. Mais comment pourrait-il en être autrement quand on vit dans un endroit aussi féerique, où l'eau est omniprésente...

jean Ducros a dit…

A une portée de rame, commence le "marais mouillé".
Un soir que j'y trainais encore, éclate un orage sans merci.
Réfugié sous un pont, dans la barque, j'ai expérimenté le sentiment de l'infini petitesse de "l'être au monde".
Moralité: Soignons bien notre Ego.